Voici la première Attestation de sortie datant de la peste Antonine de Marseille en 1720. Importée à Marseille par le navire « le grand saint-Antonin ».

 

(Nous sommes de nouveau au Moyen-Âge !)

 

L'ancêtre de l'ordinateur, la machine à écrire.

 

 

Les premières machines étaient entièrement mécaniques, sans processeur, sans électricité. Seulement des engrenages, des leviers, des ressorts, des articulations. Chaque lettre est gravée sur un petit bloc de métal appelé caractère, soudé au bout d'une tige rigide appelée « barre à caractère ». L'appui décale légèrement sur la gauche sous l'effet d'un ressort afin que la lettre suivante vienne s'imprimer légèrement à droite, et le ruban encreur se décale aussi, afin que le caractère suivant soit correctement encré, à une portion neuve.

Lorsqu'on arrive à l'extrémité de la feuille, ou lorsqu'on veut aller à la ligne (par exemple pour faire un alinéa), on actionne le levier de retour de chariot, situé au bout de celui-ci, ce qui réarme le ressort en ramenant le chariot en début de ligne et actionne un mécanisme qui fait tourner le cylindre d'un cran pour aller à la ligne suivante.

Ces actions se réalisent, sur les machines électriques, par appui sur une touche spéciale qui fait tourner le cylindre (afin qu'on imprime sur la ligne suivante) et qui fait revenir l'ensemble (chariot, papier et ruban) au début de la ligne. Le chariot et le levier (ou la touche sur les machines électriques) qui effectuent ce saut de ligne s'appellent le « retour [de] chariot ». D'où l'abréviation RC (CR = Carriage Return), qui désigne en informatique un retour au début de la ligne (accompagné ou non d'un saut de ligne : voir CRLF).

 

 

La machine à écrire a connu un succès croissant à partir des années 1870 et jusqu'à l'apparition de l'ordinateur et des logiciels de traitement de texte. Voici l’histoire de cette invention qui a joué un rôle majeur dans la diffusion de l'information au cours du XXème siècle.

 

 

Historique :

 

  • le 7 janvier 1714, le premier brevet dans le monde pour une « machine à transcrire des lettres » a été accordé par la reine Anne à Henry Mill ( (1683 ? -1771), un ingénieur des eaux de la New River Company.

 

Le brevet décrit l’invention comme « une machine artificielle ou méthode pour imprimer ou transcrire des lettres, les unes après les autres, comme par écrit, de sorte que toute écriture puisse être absorbée dans du papier ou parchemin si proprement et si exactement qu’elle ne peut pas être distinguée de l’impression ; que ladite machine ... peut-être d’une grande utilité dans les décrets et enregistrement publics, l’impression étant plus profonde et plus durable que toute autre écriture, et ne pas être effacée ou contrefaite sans être découvert ».

  • en 1780, Pingeron décrit la première machine à écrire destinée aux aveugles (brevetée en 1833), qui écrivait en relief en appuyant sur un papier fort avec un poinçon,

 

  • en 1833, Xavier Progin breveta son invention d'associer à chaque lettre ou symbole une barre de frappe distincte actionnée par des touches à levier, il inventa l'un des principes de base des machines actuelles : les touches.

 

  • en 1850, invention de la machine à écrire avec ruban encreur, par Oliver T. Eddy, à Baltimore.

  

  • en 1870, la Première machine à avoir été commercialisée a été mise au point par Rasmus Malling-Hansen . Elle a été baptisée "The Writing Ball". Dans les années 1870, l’imprimeur américain Christopher Latham Sholes conçoit la Première "typewriter", dont il dépose le brevet. Ce modèle permet de taper uniquement en majuscules et, le papier étant caché sous le mécanisme, on ne voit pas ce que l'on tape.

 

  • En 1873, le brevet est racheté par l'armurier Remington qui lance la production en série de la Remington Model I.
    Il perfectionne l’invention de Sholes avec les retours chariot et les sauts de lignes. 
    Il perfectionne l’invention de Sholes avec les retours chariot et les sauts de lignes.
  • en 1883, la machine à écrire, venue des Etats-Unis, arrive en France.
    Les premiers sténodactylographes font leur entrée dans les bureaux et les administrations avant 1900.

 

 

 

Les premiers sténodactylographes font leur entrée dans les bureaux et les administrations avant 1900.

 

La disposition des lettres sur le clavier de la machine à écrire a connu plusieurs évolutions.
Sur les premiers modèles, les lettres étaient disposées dans l’ordre alphabétique.

Aux Etats-Unis, elles furent ensuite placées selon leur fréquence d’utilisation dans la langue anglaise (clavier DHIATENSOR).


Finalement, c’est le clavier QWERTY, également inventé par Christopher Latham Sholes, qui devient le clavier standard aux Etats-Unis.

Le même problème se pose en France, jusqu’à l’adoption du clavier AZERTY qui ralentit la frappe et empêche les barres à caractères de s’enchevêtrer et de se bloquer.

 

 

 

 

 

 

Petite disgression, voici la première machine à écrire sur laquelle j'ai appris à taper 

 

 

Évolutions techniques

 

 

Des améliorations constantes ont été apportées à cette invention à partir des années 1880, notamment l’invention de machine portable (1877), la possibilité de taper en majuscules et en minuscules et la possibilité de voir ce que l’on tape (1893).

Par ailleurs, les premières machines étaient entièrement mécaniques, sans processeur ni sans électricité.
En 1914, James Field Smathers invente la Première machine à écrire électrique, entraînée par un moteur.
En 1930, IBM lance le premier modèle industriel de machine électrique.

D’autres innovations suivront, telles que la machine avec ruban correcteur puis la machine électronique avec traitement de texte (dans les années 1970-1980).
A partir de la fin du XXème siècle, les machines à écrire ont été progressivement remplacées par les ordinateurs et les traitements de texte.

 

 

 

En 1892 : la machine à écrire Blickensderfer utilise le principe de la boule ou du cylindre tronqué, ce qui offre la possibilité de changer les polices. Malgré un succès initial, la Blickensderfer se fait détrôner, notamment par la Remington.

 

                                                                                                 En 1914 : Première machine électrique.

 

En 1961 : La « machine à boule » d'IBM (sous le nom d'IBM Selectric Typewriter) reprend un dispositif ancien (autrefois mis en œuvre par la machine « Blickensderfer » à la fin du xixe siècle) pour réintroduire la possibilité de changer rapidement la fonte de caractères.

  • en 1986 : Machine à écrire électronique avec écran 1 à 3 lignes avec les CANON e70. Cette mémoire permet des corrections immédiates.
  • en 2011 : Fermeture de la dernière fabrique de machines à écrire (Godrej & Boyce, Mumbai, Inde).
  • en 2013 : les services secrets russes annoncent le retour à la machine à écrire.

     

 

 

 

Source : wikipedia.fr et Gralon.fr

 

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